Conférence du mardi 2 mai 2023, salle municipale de Lamballe .
Universitaire, commissaire d'exposition, spécialiste de la belle époque, professeur émérite.
Adoré par sa mère, déshérité par son père, exclu de la société bourgeoise et aristocratique, préférant le scandale à la pitié, c'est dans la compagnie des femmes que le vicomte Henri de Toulouse-Lautrec allait inlassablement puiser son énergie, son inspiration et son réconfort. A défaut d'être un amant, il se plaisait à vivre parmi elles, les plaçant au centre de sa vie comme au centre de son oeuvre, faisant leur conquête à travers sa peinture, les possédant sur la toile et le papier. Sans illusions.
Grâce à un millier de lettres totalement inédites, cette biographie nous entraîne pour la première fois dans l'intimité même de Toulouse-Lautrec et nous éclaire sur les multiples facettes de cet artiste aristocrate, excentrique et désespéré de ne pouvoir être aimé.
Conférence du mardi 16 mai 2023, salle municipale de Lamballe .
Professeur de biologie.
100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde ! Depuis 2013, la firme H&M a incinéré 12 tonnes de vêtements invendus. En moyenne, un.e français.e achète chaque année 10 kg de textile.
C’est ainsi que les habits que nous achetons se succèdent à une vitesse effrénée sur nos épaules : nous en achetons deux fois plus qu’il y a 15 ans mais les conservons moins longtemps. Si elle génère de nombreux emplois, la mode est cependant l’une des industries les plus inquiétantes pour la planète : émissions de gaz à effet de serre, consommation d’eau, problèmes sociaux et humains multiformes.
Difficile de mesurer l’ampleur du problème depuis son dressing. Pour cela, il faut comprendre ce qui se passe à chaque étape du cycle de vie de notre look : vêtements, chaussures, accessoires…
Quel est l'impact social et environnemental de nos vêtements, chaussures et autres textiles ? Comment sont-ils produits ? Par qui ? À quel rythme ? Pour répondre à quels désirs ? Et que deviennent-ils lorsque nous nous lassons d’eux ?
Conférence du mardi 30 mai 2023, salle municipale de Lamballe .
Diplômée d'histoire médiévale et de sociologie.
Aux XII et XIII° siècles, quelle était la condition des femmes ? Ces femmes étaient impliquées dans la vie sociale, elles travaillaient. Les historiens ont dépoussiéré l’image fausse laissée au XIX° siècle : la femme au Moyen Âge est beaucoup plus proche de nous et plus moderne qu’on ne le pense.
Conférence du mardi 06 juin 2023, salle municipale de Lamballe .
Spécialiste de la politique russe, enseigne à l'Institut d'Études Politiques de Paris
C’est une agression d’une violence extrême, décidée par un homme, entouré d’autres hommes, sur la base d’un mensonge d’État, toujours plus monstrueux, propagé par une puissante machine de propagande et de répression. La désinformation et les images fabriquées d’horreurs commises par les prétendus « ennemis nazis » ont pour but d’installer un chaos cognitif, une terreur dans les têtes, une sidération des Russes qui, pour une moitié d’entre eux, restent otages de la télévision. Dans les écoles, les instituteurs doivent mettre en scène les enfants soutenant l’« opération militaire spéciale » et en diffuser les images. Les recteurs d’université et directeurs de théâtre doivent démissionner s’ils refusent de cautionner l’invasion. Car ils savent que les Ukrainiens n’ont jamais menacé la Fédération de Russie et ses 140 millions d’habitants. Ce sont le Kremlin, son armée, ses mercenaires, ses guébistes et ses cyber-attaqueurs qui ont agressé l’Ukraine au printemps 2014, annexé la Crimée et occupé la partie orientale du Donbass. Ce sont eux qui harcèlent, emprisonnent les opposants et la société civile russe, et n’hésitent pas à tuer. Ils écrasent non seulement les nouveaux dissidents, mais leur propre peuple, et mènent une forme de guerre en Russie même.
Texte extrait de : "En Ukraine et en Russie, le temps de la guerre" Introduction par Anne-Lorraine Bujon et Marie Mendras... Lien à suivre
Conférence du mardi 13 juin 2023, salle municipale de Lamballe .
Chanteuse lyrique et comédienne de la Cie Chantefable...
Un des poètes les plus importants de la poésie moderne est Charles Baudelaire (1821-1867).
Une grande partie de son héritage consiste en sa popularisation d’une forme de mélancolie inguérissable, une douleur de l’âme, qu’il appelait « spleen ». Le spleen est devenu la catégorie
fondamentale de l’esthétique de Baudelaire, sa conception du monde.
Cette esthétique de Baudelaire est encore populaire aujourd’hui dans la musique française car plusieurs chansons récentes mentionnent explicitement ce spleen dans leurs paroles. Mais entre la
publication des Fleurs du mal de Baudelaire en 1857 et les chansons qui contiennent le mot spleen au début du XXIe siècle se trouvent plus de 150 ans. Pendant ces 150 ans culture et la société ont
changé, cette période doit donc avoir eu une influence sur
l’interprétation du spleen. Or la musique est une manière de comprendre la culture. La musique semble donc une bonne manière pour analyser l’interprétation du spleen d’aujourd’hui, comment il est
interprété et comment il est utilisé
Mardi 19 septembre 2023, salle municipale Pierre Delanoë
Journaliste et écrivain.
La démocratie repose sur une presse libre et pluraliste, mais pour ce faire il est nécessaire que les médias reposent sur un modèle économique viable dont les recettes sont supérieures aux coûts, ce qui pour beaucoup de quotidiens français n'est plus le cas. La crise de la presse est un sujet régulièrement médiatisé lors des rachats de journaux par de grands industriels. L’information en ligne, si elle coûte moins cher à produire, nécessite aussi des financements. Quels sont modèles économiques des médias d’information aujourd’hui ?
Conférence reportée à une date ultérieure...
Conservatrice durant 10 ans du musée Mathurin Meheut.
Mathurin Méheut naît à Lamballe, à l’est de Saint-Brieuc, en 1882. Sa mère tient l’auberge de la Tête-Noire, son père possède un atelier de menuisier-charpentier. « Une famille modeste », mais qui repère pourtant rapidement le talent hors norme de ce garçon. À 14 ans, il déclare qu’il veut consacrer sa vie à la peinture. Ses parents font du mieux qu’ils peuvent en lui proposant d’entrer en apprentissage chez un artisan-peintre de la région.
Puis, le jeune homme parvient à intégrer les beaux-arts de Rennes. Il obtient une bourse qui lui permet de passer un mois à Paris pour visiter les musées. L’ambiance artistique de la capitale le séduit. Il s’y installe, s’inscrivant à l’école des Arts décoratifs.
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